Accompagnement de fin de vie
Unir Shiatsu et accompagnement de fin de vie. Des moments uniques de partage et d’humanité. Prenons soin… jusqu’au dernier instant.
Dans l’accompagnement de fin de vie, encore plus que jamais, mes receveurs sont mes meilleurs enseignants !
Merci les filles !
J’ai eu la chance, ces derniers mois, de joindre shiatsu et accompagnement de fin de vie avec deux de mes receveuses.
Les suivant depuis des mois pour l’une, des années pour l’autre, elles m’ont fait une place (leurs familles également, que je remercie du fond du coeur) jusqu’au bout, à leur côté.
Elles n’ont pas eu peur de dire les mots, de demander clairement si j’acceptais de les accompagner, m’ont ouvert les portes de services hospitaliers, ont partagé ce que le shiatsu leur apportait sur le chemin de leur départ. Cadeaux précieux !
Je ne rentrerai pas dans le détail de ces accompagnements, cela nous appartient et c’est encore très frais dans mon esprit. Tellement frais que je ne pense avoir encore bien bien intégré qu’elles sont décédées… mais ca fait son chemin.
En revanche, je voulais leur laisser la parole pour décrire ce qu’elles ressentaient lors de nos entrevues.
Je vous laisse la parole
Toutes deux mettaient l’accent sur la réassurance que procure le shiatsu. Elles connaissaient mes mains, avait confiance.
Ainsi, A. me disait, à chaque séance, que le shiatsu était le seul moment où (elle) pouvait sortir de (son) corps, le laisser sur le futon pendant qu'(elle) partait ailleurs.
Je pense que cette connaissance, cette confiance que nous avions développées, ont accentué les bienfaits indéniables du shiatsu en fin de vie. Si ma main à peine posée offre un soulagement du corps, si les mots osent sortir, c’est notre confiance mutuelle qui l’a permis.
Je suis très honorée de vous avoir tenu la main, mesdames !
J’espère garder longtemps ton dernier regard A. , ton dernier sourire M. … et vos coups de gueule pour qu’on nous laisse tranquilles.
Encore une fois, je vous dis MERCI !
Shiatsu suspendu
Bien évidemment, aller à domicile, à l’hôpital, prendre le temps nécessaire ( 2h ? 3h ?) sans se poser de question a un coût. Pour les receveurs comme pour moi. C’est exactement pour libérer les esprits d’une quelconque contrainte financière que j’ai créé le shiatsu suspendu. Je me permets donc de vous rappeler ici son existence.
Soyons fous, j’accepte également les contrats à l’hôpital 😉 vous trouverez mon contact ici